Dans deux jours un festival en rapport avec le changement climatique, « Alternatiba », aura lieu à Genève, principalement les samedi et dimanche 19 et 20 septembre, afin de démontrer « que, non seulement les solutions au dérèglement climatique existent, mais qu’en plus, elles construisent une société et une vie plus humaines, plus justes, plus solidaires, plus conviviales, bref, plus désirables » et ce pour « faire monter la pression positive avant la conférence de Paris sur le climat de décembre 2015 » — pour citer ses organisateurs.
Décrit comme « le plus grand événement citoyen jamais organisé à Genève autour du changement climatique », ce festival comprendra des conférences, des débats, des ateliers, des démonstrations ainsi que des stands, des concerts, de la restauration (végétarienne et locale) et des activités pour les enfants.
Même si tout récemment j’ai pris conscience de la tentative de récupération nauséabonde de nos craintes (ô combien légitimes) d’une catastrophe écologique (et donc humaine aussi) presqu’imminente par divers courants, je pense néanmoins me rendre à ce festival sur le changement climatique, ce probablement à plusieurs reprises, en raison de la sélection extrêmement riche des thématiques proposées :
solidarité internationale ; agriculture de proximité ; consommation responsable ; finance éthique ; solidarité et partage ; éco-habitat ; eau, air, énergie ; économie sociale et solidaire ; éducation pour enfants ; éducation/formation pour adultes ; mobilité durable ; recyclage et déchets ; santé et bien-être ; transition intérieure ; alternatives numériques ; médias alternatifs et citoyens ; climat et modèles de développement.
Dans quelques minutes, nous entamerons une nouvelle semaine ; dans quelques jours, un nouveau mois. « Tempus fugit » comme disaient les Romains. C’est inévitable ; peut-être que ce qui compte au final c’est d’avoir l’impression d’avoir bien utilisé son temps. J’ai l’impression que ce fut le cas aujourd’hui, dimanche 26 avril.
Je suis content d’avoir écrit ce billet car je pourrai ainsi demander à ma soeur de montrer les clips à mon neveu, histoire de lui offrir de « l’être » et non pas de « l’avoir », pour paraphraser Erich Fromm, pour son anniversaire en août (lui qui a un faible pour les chevaliers).
« Le nucléaire, c’est la galère », chanson militante d’Anne-Cécile Reimann
Oui, à plus de « 70 ans, Anne-Cécile Reimann manifeste toujours autant », pour reprendre cette belle expression d’un journaliste du « Minimag » de la RTS (4 mars 2014). Quelle noblesse d’âme et quelle verve !
Une photo « rafistolée » pour dénoncer une triste réalité, le rafistolage des centrales nucléaires en Europe ; Genève, devant le Monument National, 26 avril 2015
Un bien triste anniversaire que le 26 avril. C’était il y a presque 30 ans dans un pays actuellement en guerre (cela fait froid dans le dos d’imaginer ce qui pourrait se passer comme scénario catastrophe si les militaires venaient à faire n’importe quoi à Tchernobyl ou si, manque de bol, un autre accident venait à se produire, par exemple un obus perdu)…mais toujours cette obstination de la part de nos dirigeants de poursuivre dans cette voie. Pour ma part, je vois cela comme un véritable crime perpétré à l’encontre des générations futures.
Payot, Lausanne, 26 avril 2015
De retour dans la capitale du canton de Vaud, je décidai de rentrer à pied ; un crochet par la place Pépinet, histoire de contempler les devantures d’une librairie célèbre et de me rappeler de ne pas oublier d’assister aux commémorations d’un haut-lieu de la vie religieuse en Suisse et probablement aussi en Europe (vu que ce lieu abrite très certainement l’une des plus anciennes congrégations religieuses encore en activité dans cette partie du monde) pour ses 1’500 ans d’existence : l’abbaye de Saint-Maurice en Valais. Décidément, 2015 sera pour ce pays l’année de tous les anniversaires historiques.
Place de la Palud, Lausanne
Puis un petit détour par la vieille ville pour me rendre à la cathédrale Notre-Dame. Premièrement, pour y admirer la vue depuis le parvis.
Et ensuite des personnages bien pieux, d’autres moins.
Un peu plus loin, juste devant la Préfecture, une bien curieuse installation du Service de la ville qui gère l’eau afin de promouvoir la consommation d’eau du robinet.
Après cela un détour par le Signal de Sauvabelin et la partie basse du bois du même nom, histoire de me remémorer une partie du parcours que je suivais pour me rendre jusqu’à la Tour du temps où j’habitais en pleine ville. Je pus ainsi revivre de bien agréables souvenirs de coureur plus jeune, à la foulée bien plus fougueuse.
Puis une pente bien raide mais j’en vins à bout et je regagnai mon domicile l’esprit léger car ce fut effectivement une bien belle journée, bien remplie de surcroît.
Nous avons entamé la seconde moitié du mois d’avril, les jours sont bien plus longs qu’il y a seulement trois semaines et, surtout, la météo est vraiment meilleure. Voici donc venu le temps des balades. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le premier dimanche à pied de la région genevoise a eu lieu hier. [« Les dimanches à pied 2015: 16 visites guidées urbaines pour le plaisir de marcher. »].
Pour les habitants-es de ce canton et des cantons voisins, il serait ainsi dommage de rester enfermé(es) chez soi durant les weekends de printemps, d’été ou même d’automne vu qu’il y a tant de magnifiques endroits à visiter dans la région lémanique. En plus, c’est bon pour la santé.
C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à cliquer sur les liens présentés ici et à se réserver des dates de sorties en fonction des excursions proposées par les différentes associations.
Depuis au moins l’implantation de ce salon à son emplacement actuel (soit à Palexpo, dans ce qui faisait partie jusqu’en 1978 de la campagne genevoise), la seconde semaine de mars rime invariablement pour les Genevois avec l’ouverture du principal salon de l’année, le Salon international de l’automobile (et accessoires). Avec près de 700,000 visiteurs (690,000 l’an dernier mais 747,000 en 2005), le Salon de l’automobile de Genève fait partie des grands rendez-vous planétaires consacrés au culte de la voiture, au même titre que Detroit, Tokyo, Paris et Francfort.
De sorte qu’il est difficile d’y échapper, même si l’on ne possède pas de voiture pour des raisons principalement « idéologiques », tant ce salon est devenu un événement presqu’incontournable dans la vie de Genevois : j’estime en effet y être allé au moins cinq fois jusqu’à présent (mais j’avoue qu’il est devenu plus facile d’y échapper depuis que j’habite Lausanne …). C’est donc avec un certain plaisir qu’en recherchant sur la Toile l’équivalent de Genève Roule ici à Lausanne (soit la Maison du vélo) pour un ancien collègue de travail dont la fille a commencé ses études à l’Ecole hôtelière (et dont je m’étais dit qu’elle serait sûrement intéressée par la location d’un vélo) que je suis tombé sur l’Autre Salon.
Ainsi, l’esprit de cette contre-manifestation est humoristique, ludique, presque rabelaisien (lisez, par exemple, le descriptif pour l’édition de 2011) … Pour ma part, je regrette d’avoir loupé le festival de films « Bikesmut » en raison de sa thématique : « la libération du corps par le vélo et par le sexe, deux moyens de « transports »». 😉
L’an prochain, promis, je ferai un effort et je me rendrai à Genève durant la seconde semaine du mois de mars mais pas pour le salon conventionnel …
All animals want to avoid suffering and live a happy life. Moreover, everyone knows that it is wrong to unnecessarily kill a sentient being. However, billions of animals are killed globally each year for a wholly unnecessary practice: the consumption of animal products.
Veggie Pride seeks to highlight this contradiction. It is a political demonstration of individuals who refuse to eat animals for ethical reasons […]
I had found out about the first ever international edition of the Veggie Pride totally by chance on Tuesday early in the morning whilst running down to the lake and back home in Lausanne-Vennes (I was born in Geneva but moved to Lausanne in October 2001) when I saw the poster displayed on the photo above. Although I have been a vegetarian for approximately 15 years now (mainly because I believe it is wrong to kill animals), I had never taken part in any activities to promote the cause. I had signed a petition once in Lausanne at a stand promoting animals rights on a Saturday morning in town and I had also subscribed to a local animals right newsletter (Accusa). Probably, because of my upbringing (both my parents have an almost pathological fear of being noticed, of stepping out of the norms and of what other people might say or think), I have never become involved in any political activism (except for taking part in a few marches and signing some petitions). However, as this first ever international edition of the Veggie Pride was to take place in Geneva and on my birthday, I really felt that I had to go against my upbringing and take part in the demo and in the march. Unfortunately, I did not get a good friend of mine who was responsible for my own ‘daring to become a vegetarian’ to participate in the Veggie Pride.
[Click on the photo to enlarge]
As with most political demonstrations that are staged in Geneva, participants in the Veggie Pride gathered in front of the UN’s European headquarters at Place des Nations. Some speeches were made about the goal of the demonstration, which is that vegetarians/vegans’ right not to eat animals based on ethical grounds be acknowledged by society with a petition that would be delivered to Mr Heiner Bielefeldt, Special Rapporteur on freedom of religion or belief:
The organisers then invited everybody to take one of the many coloured cardboard statements/slogans denouncing the plight of animals/fish when raised/farmed/killed for human consumption. As I have been wanting to become a vegan for some time (but I have not dared to), I felt that holding the following statement about the plight of tuna and dolphins would force me to reconsider my own stance. I clung to it even when we were invited to lay down on the ground at Place de la Navigation to pay our respect for the animals murdered for our consumption (and more specifically male chicks, which are either gassed or ground alive because they are of no commercial use) — see right photo just below.
[Click on the photo to enlarge]
Comme beaucoup d’autres thons, j’aime naviguer en compagnie des dauphins. C’est dans les filets que l’on utilise pour ma capture que nous mourons ensemble. Just like many other tuna I like to swim with the dolphins; it is in the nets they use to catch me that we both die.
[Click on the photo to enlarge]
The participants carried various posters denouncing the numerous forms of savagery animals are being subjected to by humans. The photo of the grinding of a male chick (which I saw for the first time only a few months ago) has put me off from eating eggs (even though the eggs we still buy are organic ones).
[Click on the photo to enlarge]
For about three hours, the 700 strong procession walked peacefully through the roads/streets of Geneva chanting activist slogans in French and booing the occasional meat-focused restaurant or the occasional fur boutique it would come across. Even though I felt quite uneasy at first about chanting such slogans (I am a shy person), I quickly took to it and did more than my bit in this respect. Unfortunately, I was not bold enough to hold one of the banners or distribute leaflets to the onlookers (in the streets or in the cars).
This is why I would like to thank the many French nationals who had come in large numbers (from Paris and elsewhere) and played a decisive part in making this march the success that it was, as without them I fear it would have been a flop because the Swiss (especially the French-speaking) are generally a little demonstration-shy (maybe it has to do with the fact that in the 1930s the army opened fire on some demonstrators in Geneva). Thank you also to all the other nationals (I heard people speak Italian, German, etc) for having taken part in the march and also to all those who participated in the numerous workshops from Thursday 16 to Monday 20 May.
[Click on the photo to enlarge]
The culmination of the march was when the petition was delivered to the UN’s Special Rapporteur on freedom of religion or belief at Palais Wilson, just opposite Lake Léman.
[Click on the photo to enlarge]
While waiting for this to be carried out, the organisers read aloud the petition (in French and in English). It was nice to see such a crowd of people sharing mostly the same beliefs as I do gathered in such a nice and familiar setting (I used to live nearby when I was a student and I would enjoy running along this area).
One of the aspects I liked most about the march was that, as with other ‘activist’ marches (Women’s Day, 1st of May as well as any other political or activist demonstration which has been allowed by the authorities) or events like the immediate aftermath of fireworks display during Fêtes de Genève, the Escalade Procession, the Escalade race, the marathon of Geneva, etc, it is also the opportunity for pedestrians to reclaim temporarily an area from which they are normally excluded (except for the few seconds they are allowed on the zebra crossings). And this is something I enjoy very much. By the way, thank you also to the police and TPG officers who were on duty for us that day and who graciously cleared the roads (or parts of them) of the traffic for the procession to be able to move along.
[Click on the photo to enlarge]
Once in Plainpalais, I used the occasion to meet up with a former colleague while waiting for my wife to come from Lausanne before we would go to see my parents in France. I therefore left the Veggie Pride demonstration while the closing speeches were being made (so no photos). The irony was that once at my parents, I found out that it was not a vegan meal, but a vegetarian meal my mother had prepared as there were some slices of fish in one dish. My ‘philosophy’ has always been that if by mistake I have ordered some meat, I then have to eat it (which is why I have eaten some meat twice over the past 13 years). In this case, I had not put the message across to my mother sufficiently strongly that I would not be eating any seafood. However, my resolution is from now on to eat far less fish (I am a vegetarian, not a vegan) given that, as a result of this march (and more specifically of the leaflet that was distributed on this occasion), I have come to acknowledge that fish “very much like us or other land animals, […] perceive, feel, suffer and communicate“.
What I enjoyed most was that I received expressions of approval on at least three occasions from people who had read the statement written on the cardboard fish I was holding. I therefore felt that my participation was vindicated …
If this event is to be held again next year, I shall make it a point of honour to be more active and attend at least some of the seminars.
Media coverage [mainly to provide examples of the general bias against vegetarians/vegans, the first of which is the smaller number of participants reported by the media]
Les végétaliens défilent à Genève, Le Matin, 18 mai 2013 [to me, the nature of some of the comments posted in reaction to this news agency summary just demonstrates again how society at large is not prepared to accept people with a different opinion]
With more than 20 centimetres of snow fallen in Geneva since Sunday evening, I decided on Tuesday that I would make use of my lunch break to run along the lakeside to Bains des Pâquis and take a few photos of the end part of Lake Léman, called La Rade. I had not dared to venture out on Monday as it was still snowing heavily and I had forgotten my Yaktrax as well as my camera. However, by Tuesday the snow had been cleared again to create pathways so that I did not even put on my Yaktrax traction soles. Having not forgotten my camera this time, I was thus able to take a few shots which I am happy to show below.
Please feel free to click on any of the photos of Geneva’s snow-covered lakeside presented below to enlarge them.
My office is less than ten minutes away from the lakeside. However, I usually tend to run towards the hill in the distant background of this picture (as opposed to crossing Pont du Mont-Blanc and running along quai du Mont-Blanc) as there tends to be less traffic (the bridge is one of the busiest stretches of road in Switzerland). Strangely, I did not feel the pollution as strongly as I had feared I would — could it be related to the snow in some way or the other (less traffic as people might have been less inclined to go out for lunch, fume particles being less diffused in the air for some reason, etc)?
Some boats along quai Gustave Ador.
The now decommissioned CGN (Compagnie générale de navigation) boat Genève, which is anchored near Jardin Anglais, and the pier covered in snow.
Apparently, I was not the only other runner out there — in fact, I came across four other runners during my 45 minutes of being out in the cold. Jardin Anglais is named after the English, who used to come in great numbers to Geneva as part of the Grand Tour in the nineteenth century. However, Geneva’s ‘special relationship’ with the English and other inhabitants of the British Isles goes further back in time, to at least the 16th century (Reformation).
Closer to the bridge, near the CGN’s débarcadère (landing platform) of Mont-Blanc, I found it hard to resist taking more shots of the area.
Less than a metre or so from the vantage point where the previous photo was shot, I was able to get a good view of La Rade, the name given to the end of the lake in Geneva. Note that the Jet d’Eau is not switched off nowadays in winter. Until a couple of years ago, we would have to wait until the start of the Geneva Motor Fair (in March) to see this distinctive white foam spout into the air again.
Having crossed Pont du Mont-Blanc, not far from the spot where the Empress Sissi was murdered in 1898 I took this picture of Monument Brunswick, which is modelled after the mausoleum of a patrician family in Verona (northern Italy).
A little further along quai du Mont Blanc, I decided to venture to débarcadère des Pâquis to get a good shot of the Jet d’Eau. The yellow boat on the right is called a mouette (seagull) and it is possible to cross La Rade on one of several such small boats throughout the year.
Looking to my right, this was the shot I got: the cathedral almost totally blotted out by the many commercial/office buildings that line up at the end of the lake.
I continued along quai du Mont Blanc until I reached the Bains des Pâquis, which marks the beginning of quai Wilson. This very spot always makes me feel a little nostalgic as it brings back memories of my student days when I used to live in the area and when I would go running along quai Wilson or go to the Bains in summer.
The Bains des Pâquis looking towards Cologny.
The Bains des Pâquis looking towards the Jet d’Eau.
While I was running back along Jardin Anglais I found it hard to refrain from taking this shot of the Jet d’Eau …
… and proof that I am crazy enough to go running along the lake when it is cold* and there is much snow around 😉
Now it is high time to get ready for my Thursday run at Sauvabelin.
* PS a year ago, it was far colder and there was ice almost everywhere: Geneva lakeside… icy wonderland, part 3…(I strongly invite you to click on this entry posted on my wife’s blog because I am sure you will like at least some of the photos displayed there)
Some articles in the local press on this recent, heavy snowfall in Geneva and elsewhere in Switzerland:
Doublé Course du Duc et Course de l’Escalade 2012, après avoir couru 42 km dimanche. Mon objectif pour la Course de l’Escalade 2012 était de terminer cette course en un temps raisonnable, sans me blesser et en prenant quelques photos.
Arrivé presqu’au dernier moment (à 16h11 alors que le départ allait être donné 4 minutes après), je me trouvai en queue du peloton de la catégorie «Hommes III». Donc pas le temps de m’échauffer, mais juste assez pour installer mon podomètre Polar à ma chaussure droite.
Mon but était donc de dépasser un plus grand nombre de coureurs possible, tout évitant la chute lors de la prise de photos ici et là. Après une montée le long de la rue de la Croix-Rouge et ensuite le long de la rue Beauregard, la Promenade du Pin m’offrait précisément cette possibilité.
Tout comme son prolongement, la rue Saint-Victor, puis la rue Lefort et finalement la rue Charles-Galland, toutes ces rues plates formant un rectangle gigantesque commençant et se terminant à la Vieille Ville de Genève offraient l’occasion de prendre un peu de vitesse et de doubler quelques concurrents avant un court tronçon, certes en déclivité mais étroit, la rue des Chaudronniers.
La montée de la partie la plus haute de la Vieille Ville par la rue de l’Hôtel de Ville juste après la place du Bourg de Four et ensuite par la Place de la Taconnerie, suivie d’un léger replat à la rue Farel, puis d’un bout en pente à la fin de cette même rue et continuant à la rue de l’Evêché et à nouveau une montée le long de cette même rue, laquelle contourne la cathédrale Saint-Pierre. Un parcours bien vallonné, à même de casser le rythme des coureurs les plus aguerris (par exemple, Viktor Röthlin, lequel ne termina que 15ème de la catégorie élite contre 11ème au marathon des JO de Londres cet été).
Heureusement un bout à nouveau plat et ensuite légèrement en déclivité, la rue Calvin.
Avant d’affonter une redoutable montée à la rue de la Pélisserie.
Ensuite un long tronçon en descente, la Grand Rue, puis une descente assez raide, celle de la Tertasse (l’un des endroits où les troupes du Duc de Savoie furent repoussées par la population genevoise durant la nuit de l’Escalade en 1602), dangereuse à souhait car étroite et commençant par un virage serré.
La fin du premier tour, la Promenade du Parc des Bastions. Mes muscles étaient déjà endoloris suite aux 42km courus le dimanche précédent et à la Course du Duc, courue la veille.
Puis ce fut une longue et rude montée depuis la rue Saint-Légier (conduisant au Bourg de Four) et ensuite le long de la rue Etienne Dumont jusqu’à la Promenade du Pin.
Je ne pus résister à l’attrait de prendre en photo ce papa qui venait d’être rejoint par son jeune fils. Afin d’encourager son père, ce jeune garçon l’accompagna en courant aussi vite qu’il le pouvait de la Place de la Taconnerie jusqu’à la Terrasse Agrippa d’Aubigné.
Environ un tour et demi plus tard, le sprint final tout en prenant une photo …
Avec une arrivée en 39 minutes et 29 secondes, il n’y avait pas de quoi pavoiser. Par contre, ne m’étant pas blessé, je pouvais songer à bientôt établir un programme pour réaliser un vieux rêve : le tour du Lac Léman.
Parc des Bastions, la remise de la puce électronique suivie de la collecte d’un prix souvenir et de la possibilité de se rafraîchir et de manger une banane.
Un grand merci aux organisateurs ainsi qu’aux centaines de volontaires qui ont oeuvré pour cette très belle série de courses figurant parmi les dix courses les plus populaires d’Europe. Bien entendu, ce sans oublier les très nombreux spectateurs et spectatrices, très chaleureux et chaleureuses et dont les encouragements soutenus ont été d’un réel soutien aux coureurs. Pour ma part, j’avais véritablement l’impression d’une véritable communion, presqu’une osmose, entre le public et les coureurs, quel régal. Merci à tous et à toutes pour cette magnifique 35ème édition de la Course de l’Escalade.